
La journée du 11 février, instaurée par le pape Jean-Paul II en 1992, nous rappelle la grandeur et le caractère précieux du service rendu aux personnes fragilisées par la maladie ou le grand âge, au sein même des paroisses, dans les maisons de repos, les hôpitaux, les différentes institutions, et à domicile.
Nous profitons de ce jour pour remercier et confier au Seigneur tous ceux qui se dévouent généreusement à leurs côtés : les professionnels de la santé, les visiteurs, les aumôniers, les bénévoles, les priants…
Cette journée est une occasion unique de rappeler combien Jésus et l’Eglise à sa suite, a toujours privilégié la rencontre aimante des plus souffrants, des plus fragilisés. Comme nous le rappelle notre Pape : « Les malades ont besoin de rencontrer des témoins de l’amour préférentiel de Dieu pour eux. Soyez conscients de la grande dignité de votre mission, comme de la responsabilité qu’elle comporte ».
Beaucoup de malades, de personnes âgées ou seules attendent une visite, un coup de fil, une simple marque d’attention… ils ont besoin de vous.
Extraits du message du pape François
« Prends soin de lui » (Luc 10,35) La compassion comme exercice synodal de guérison
Texte source : https://www.vatican.va/content/francesco/fr/messages/sick/documents/20230110-giornata-malato.html
Lien avec la synodalité
« En cette XXXIème Journée Mondiale du Malade, au beau milieu d’un parcours synodal, je vous invite à réfléchir sur le fait que c’est précisément à travers l’expérience de la fragilité et de la maladie que nous pouvons apprendre à marcher ensemble selon le style de Dieu, qui est proximité, compassion et tendresse. »
La vulnérabilité, au centre de l’attention du Seigneur
« L’expérience de l’égarement, de la maladie et de la faiblesse fait naturellement partie de notre chemin : ils ne nous excluent pas du peuple de Dieu, au contraire, ils nous placent au centre de l’attention du Seigneur (…) Il s’agit donc d’apprendre de lui, pour être véritablement une communauté qui chemine ensemble, capable de ne pas se laisser contaminer par la culture du rejet. »
Tous invités à se soucier de l’autre, vulnérable
« Comme le rapporte la parabole du Samaritain, ce qui importe, c’est de reconnaître la condition de solitude, d’abandon. (…) Il suffit d’un instant d’attention, d’un mouvement intérieur de compassion, pour l’éliminer. Deux passants, considérés comme des religieux, voient le blessé mais ne s’arrêtent pas. Le troisième, au contraire, un Samaritain, un homme méprisé, est mû par la compassion et prend soin de cet étranger qui gît au bord de la route, le traitant comme un frère. En faisant cela, sans même y penser, il change les choses, il engendre un monde plus fraternel. »
Pour engendrer un monde plus fraternel
« Que l’Église tout entière se mesure à l’exemple évangélique du Bon Samaritain, pour devenir un bon “hôpital de campagne”.
La Journée Mondiale du Malade, n’invite pas seulement à la prière et à la proximité envers les souffrants ; en même temps, elle vise à sensibiliser le peuple de Dieu, les institutions sanitaires et la société civile à une nouvelle façon d’avancer ensemble.
La conclusion de la parabole du Bon Samaritain nous suggère que l’exercice de la fraternité, qui commence par une rencontre en tête-à-tête, peut être élargi à une prise de soin organisée. L’auberge, l’aubergiste, l’argent, la promesse de se tenir mutuellement informé (cf. Lc 10, 34-35) : tout cela fait penser au ministère des prêtres, au travail des agents sociaux et de santé, à l’engagement des familles et des volontaires grâce auxquels, chaque jour, dans chaque partie du monde, le bien s’oppose au mal. »
Votre commentaire