Un roi qui a manqué à manger et à boire, un roi qui était étranger et en prison…
La fête du Christ Roi de l’Univers clôture, comme d’habitude, notre année liturgique. Le dimanche prochain, premier dimanche de l’Avent, nous débuterons une nouvelle année liturgique (B).
Le Christ, Roi de l’univers. La parole de Dieu nous le présente ainsi. Toutefois, nous sommes habitués à voir ou à rencontrer des rois dans des palais royaux. D’habitude, ils ne sont pas dans le manque du minimum nécessaire pour vivre. Aussi leur pouvoir ne s’étend quasiment pas sur toutes les nations de la terre. La parole de Dieu de ce jour nous présente un roi « hors pair ».
Un roi qu’il ne faut pas chercher au palais royal, mais à nos côtés, dans nos espaces de vie. Un roi qui s’identifie aux nécessiteux de la société : des affamés, des prisonniers, des malades, des étrangers… et qui réclame des actes de charité en sa faveur : « chaque fois, que vous l’avez fait à l’un de ses petits qui sont mes frères c’est à moi que vous l’avez fait ». On peut donc le rencontrer et le servir sans le savoir.
« Venez-les bénis de mon père, recevez en héritage le Royaume préparé pour vous, car j’étais dans le besoin ou démuni et vous êtes venus à moi », dit-il. Pour faire partie de son Royaume, le critère est tout simple : poser des gestes de solidarité, d’accueil, de partage, de service…Autrement dit, il s’agit de traduire sa foi dans les actes, aimer Dieu à travers ses frères humains, particulièrement ceux qui sont dans le manque ou qui ont besoin d’une assistance. Des gestes à la portée de tous. Le Royaume n’est donc pas réservé à une élite.
Le Royaume de Dieu commence ici et maintenant, dans le quotidien de nos vies ; il trouvera son achèvement quand Jésus reviendra dans sa gloire. Jésus est non seulement celui par qui le Royaume de Dieu s’est fait proche, mais il en est aussi « le Roi ». Il invite les hommes, de toutes les nations à devenir des fils/ filles du Royaume. C’est maintenant que nous avons à faire librement le choix d’en faire partie. Jésus à son retour, en bon berger, ne fera que constater nos choix personnels. Philibert Kiabelo
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